Hazrate Imam Kazem (aleyhi s-salam) dit ensuite: « Nous connaissons cette science et nous ne la renions pas, seulement nous n'en parlons pas ». Haroun dit alors à Hazrat : « O Moussa, par Dieu je t'en conjure, ne révèle pas ce savoir aux ignorants et aux gens du commun afin que personne ne puisse parler en mal contre toi et préserve cette science des gens du commun, cache la. Retourne au Haram de ton ancêtre (le Prophète, salla llah aleyhi wa aaleh). »
Alors Haroun dit : « J'ai encore une question et je te conjure de me répondre ». Hazrate Imam Kazem (aleyhi s-salam) : « Demande ». « Je t'implore par le droit de la tombe et du minbar du Prophète (salla llah aleyhi wa aaleh) ainsi que de ton lien de parenté avec lui, de m'informer : mourras-tu avant moi ou est-ce moi qui mourra avant toi - car tu es au courant de cela par l'étude des astres ? ». Hazrate Imam Moussa Kazem (aleyhi s-salam) dit : « Accorde-moi ta protection et je te répondrai ». Haroun dit : « Tu as ma protection ». Hazrate Imam Moussa Kazem (aleyhi s-salam) dit alors : « Je mourrai avant toi et je ne mends jamais : ma mort est proche. »

Saint Qoran sourate Al-An'am Verset 75, sourate As-saffat Versets 88 et 89, sourate Al-Waqi'a Verset 76, sourate An-Nazi'at Verset 5, sourate An-Nahl Verset 16,
Faraj al-mahmum bemaerefate elm-e-nojum, Sayyed ibn Tawoos, p.108 - Bihar al-Anwar Vol.55, p.254

* Ma'moun (maudit soit-il) questionna l'Imam Réza (aleyhi s-salam) à propos de l'astronomie (astrologie). Hazrate répondit : « Cette science à la base est juste : la première personne qui évoqua l'astronomie est le prophète Idriss (aleyhi s-salam). Dhul-Qarnayn en matière d'astronomie, était un expert.Cette science, à la base, a été léguée par Dieu aux prophètes, elle fait partie de l'ensemble des savoirs qui sont auprès d'eux : c'est un savoir qui leur est spécialement réservé et les astronomes n'ont pas accès aux finesses et profondeurs de cette science. Ainsi la vérité et le faux ce sont mélangés. »

×  L'astronomie est donc une science qui fait partie des sciences divines qui ont été transmises aux prophètes et à leurs successeurs (aleyhimo s-salam). Les bases justes et le contenu pur de ce savoir sont parvenus à l'Humanité par leur saint intermédiaire. Aussi, Dieu a établi un rapport clair et précis entre certaines lois religieuses et ces sciences.

L'institut de Recherche en Astronomie et Astrologie de la Fondation Hayaat-aĕlaa, sous la supervision et la direction du Daar al-Maĕaaref al-Ilaahiyyah se consacre à la compilation de ces savoirs divins. Pour ce faire, il est fait référence au Discours de la Révélation et des Gardiens de la Révélation (aleyhimo s-salam) ainsi qu'aux recherches des plus grands savants de l'histoire de l'astronomie. Les investigations des centres de recherches contemporains et internationalement reconnus sont également utilisées.

En astronomie, le mot mois est un terme qui renvoie à la période de temps déterminée par la trajectoire de la Lune. Un mois lunaire Un mois lunaire est la durée pendant laquelle se succèdent l'ensemble des phases lunaires: pendant cette période la Lune accomplit une rotation complète autour de la Terre. Ce cycle s'appelle aussi lunaison.

La valeur moyenne du mois synodique est d'environ 29 jours et demi. Dans le cadre de l'observation poussée des lunaisons, la valeur moyenne synodique a pu être déterminée avec exactitude soit 29,53059 jours: 29 j 12 h 44 min 2,78 s. Cette durée moyenne est employée dans l'élaboration de nombreux calendriers lunaires. À noter que la durée du mois synodique par rapport à la moyenne citée peut varier jusqu'à 13 heures.

le calendrier lunaire: Le plus ancien et le plus courant des calendriers parmi les anciens calendriers est le calendrier lunaire. Dans ce calendrier la durée d'un mois lunaire conventionnel est de près la durée réelle d'une lunaison, de ce fait le premier jour de chaque mois coïncide de près avec la nouvelle Lune.

Les nuits où Lune est invisible et sous le rayonnement solaire:
Dans chaque mois lunaire, dans les deux dernières nuits du mois, pour les mois de 29 jours, et dans les trois dernières nuits du mois, pour les mois de 30 jours, la Lune est invisible. En astronomie islamique ancienne on dit que la Lune est alors «sous le rayonnement solaire» de l'arabe تَحتِ الشُعاع = « taȟte šoãĕ ». Dans cette phase, du fait de la proximité de la Lune avec le Soleil, la Lune est sous le rayonnement du Soleil et c'est la face ombragée de la Lune qui est tournée vers la Terre : en quelque sorte le rayonnement puissant du Soleil empêche la Lune d'être visible. Dans les mois de 30 jours cette phase lunaire commence avec le lever du Soleil le matin du 27 et dure jusqu'au coucher du Soleil le 30. Dans les mois de 29 jours, cette phase lunaire commence avec le coucher du Soleil du 27 et dure jusqu'au coucher du Soleil du 29. A centre de cette phase, la Lune entre en Conjonction avec le Soleil.

Calendrier d'observation lunaire: Le calendrier d'observation lunaire est un type de calendrier basé sur l'observation des phases de la Lune. A l'aide de ce calendrier tout un chacun, des chercheurs de haut niveau tous comme le grand public, peut en observant le ciel, comprendre dans quelle nuit du mois nous sommes. L'emploi et le besoin général de ce type de calendrier suscitaient sa parution, ainsi nous l'avons composé et en avons fait la publication.

×Pour déterminer le premier des mois lunaire il est utilisé deux méthodes dans les calendriers astronomiques : le calendrier basé sur le calcul préalable de la visibilité du Hilal et le calendrier tabulaire ou arithmétique islamique (le calendrier lunaire).

A propos du calendrier basé sur le calcul préalable de la visibilité du Hilal: Cette méthode consiste en un calcul astronomique qui permet de prédire la possibilité d'observation du Hilal et le moment de sa visibilité. Cette méthode dans les calendriers utilisés par le public est répandue. Cependant, selon la Charia, le critère qui détermine le premier du mois lunaire est l'observation collective (et non individuelle) du Hilal. Par ailleurs l'avis de la plupart des juristes musulmans parmi toutes les branches de l'Islam est que le calcul astronomique permettant de prévoir le Hilal n'est pas équivalent à l'observation à l'œil nu du Hilal et ne peut donc pas être utilisé comme preuve légale. Ainsi cette méthode (prévision du Hilal par le calcul), bien qu'utilisée dans la plupart des calendriers, ne peut être acceptée comme base juridique d'autant plus que fréquemment le résultat du calcul prévoyant l'apparition du Hilal ne coïncide pas avec la visibilité à l'œil nu du Hilal.

Premier point : Du fait de l'instrumentation moderne et des formules de calcul perfectionnés, la prévision du Hilal et sa visibilité devrait être un sujet facile et sans controverse. Les musulmans mais aussi les non musulmans, à différents niveaux scientifiques parmi les savants et le grand public, s'intéressent sans relâche à ce sujet et tâchent de déterminer l'âge de la Lune. Des organismes scientifiques internationaux d'astronomie publient des calculs et coordonnées à ce propos. Cependant les spécificités du mouvement de la Lune, sa position par rapport au Soleil et les conditions atmosphériques variables de la Terre rendent problématique le fait de déterminer de manière certaine le premier du mois lunaire selon la visibilité du Hilal. Contrairement à d'autres événements astronomiques comme les éclipses dont les prévisions depuis des temps très anciens concordent avec l'événement lui-même, déterminer le Hilal selon les critères de jurisprudence islamique a toujours été un sujet complexe.

Deuxième point : La complexité de ce sujet rend difficile la précision des prévisions du Hilal et de sa visibilité et ne permet pas de prendre au sérieux les revendications d'observation intuitive du Hilal surtout en des temps et des lieux où la visibilité du Hilal est impossible en plus d'être une observation individuelle (et non collective) du Hilal !

Troisième point : S'ajoute à cela, la gestuelle politique de certains pays pour être au premier plan de la scène islamique, comme il en a toujours été au cours de l'histoire, ce qui un empêchement de taille à toute transparence scientifique et religieuse concernant le sujet.

Quatrième point : Toutefois il n'y a ni difficulté ni dilemme en religion. L'honorable loi islamique et le rituel de la Vérité dans ce cas précis, comme dans tous les autres cas de la loi religieuse, préconise les méthodes aisées. Ainsi le 29ième jour de chaque mois lunaire, au moment du coucher du Soleil, la Charia recommande aux croyants de chercher à voir le Hilal. Si le Hilal a été observé de manière collective et non pas par une seule personne et que visibilité du Hilal était sans empêchement, le premier du mois est déclaré. Dans tous les autres cas, le mois compte un trentième jour.

Cinquième point : Lorsque parmi les musulmans les avis diffèrent sur la vision du Hilal, les Gardiens de la Révélation aleyhimo s-salam ont légué aux partisans de la Vérité des directives précises et faciles permettant aux croyants de ne pas rester dans la controverse et d'établir sans soucis et selon leur devoir le premier du mois lunaire. Étant donnée l'aisance de ces directives, l'Institut de recherche d'Astrologie et d'Astronomie de la Fondation Hayaat-aĕlaa calendriers astronomiques (universel -professionnel - concis) en se basant sur ces directives transmises dans le Discours des Gardiens de la Révélations aleyhimo s-salam.

Éclaircissements à propos de l'emploi erroné d'expressions similaires

1- Entre l'objet astronomique et le nœud orbital il y existe une vingtaine d'aspects possibles; conjonction, carré, trigone, sextile etc… Tous les objets astronomiques ont des rayons, de ce fait les événements astronomiques sont limités dans le temps. Toutefois, le début de l'aspect ainsi que e milieu et le déclin jusqu'à la fin de l'aspect sont enregistrés et les lois astrologiques qui s'y rapportent sont formulées. La durée et l'intensité des événements astronomiques ne sont pas toujours les mêmes mais les lois astrologiques en rapport sont générales et s'appliquent dans tous les cas.

 2- Au cours de sa trajectoire, la Lune par rapport au Soleil traverse des aspects différents dont la Conjonction. La Lune est alors en « taȟte šoãĕ » c'est-à-dire dans la phase où elle est sous le rayonnement solaire et invisible car c'est son côté ombragé qui est tournée vers la Terre.

 3- La Conjonction correspond à un instant précis soit au milieu de la phase où la Lune est sous le rayonnement solaire et invisible. La période où la Lune est dite en taȟte šoãĕ, c'est-à-dire sous le rayonnement solaire, s'applique à toute cette phase et se produit donc sur une période antérieure et postérieure à la Conjonction. Au matin du 27, pour les mois incomplets de 29 jours et au matin du 28, pour les mois complets de 30 jours, au moment du lever du Soleil, le dernier croissant lunaire entre en taȟte šoãĕ par rapport au Soleil. Dans les mois complets la phase où la Lune est sous le rayonnement solaire et invisible dure trois jours et dans les mois incomplets, deux jours. La Conjonction en tant que telle se produit normalement au milieu de cette période.

 4- Dans la suite de sa trajectoire, quand la Lune sort de la phase où elle en taȟte šoãĕ (sous le rayonnement du Soleil), la première phase où la Lune reflète à nouveau la lumière et redevient visible est connue comme étant le Hilal. Dans les mois incomplets la fin de la phase d'invisibilité lunaire et l'apparition du Hilal survient après le coucher du Soleil le 29 et dans les mois complets, après le coucher du Soleil le 30 au soir.

 5- En astronomie ancienne et de manière générale dans les écoles orientales, grecques et babyloniennes et également dans la terminologie de la jurisprudence islamique, toute la période où la Lune est en taȟte šoãĕ (sous le rayonnement solaire) est ainsi nommée et fait partie intégrante du mois précédent. Le nouveau mois commence seulement lorsque la Lune sort de cette phase et que le Hilal apparaît.

 6- Ces dernières années, du fait du développement des moyens de communication et de l'accès public aux données de centres d'astronomie multiples à travers le monde, et plus particulièrement les centres occidentaux d'astronomie moderne, l'emploi de certaines expressions similaires mais désignant des phénomènes différents engendrent controverse ou étonnement, confusion et égarement de certains. Il est donc nécessaire d'éclaircir ces termes un par un afin de contrer toute erreur..

 7- L'un de ces termes est l'usage de l'expression « Nouvelle Lune ». En astronomie, le sens précis de cette expression ne correspond pas du tout à l'usage de ce terme en jurisprudence et astronomie islamiques. En astronomie moderne occidentale on appelle « Nouvelle Lune » le moment précis de la Conjonction qui survient au milieu de la phase où la Lune est sous le rayonnement solaire et invisible, alors qu'en réalité la nouvelle Lune en tant que telle apparaît plusieurs heures après la Conjonction, soit lorsque la Lune sort complètement de sa phase de déclin.

Nombreuses gens et centres religieux de certains pays, du fait qu'ils comprennent cette expression au sens littéral du terme et ne prennent pas en considération la différence de définition de cette expression en astronomie moderne et sa définition scientifique en jurisprudence islamique et astronomie ancienne, utilisent les horaires de la « Nouvelle Lune » publiés par les centres réputés et internationaux d'astronomie moderne pour déterminer le moment du Hilal et déclarer le début du mois lunaire. Étant donné la précision des calculs des centres d'astronomie moderne, convient-il de déterminer le début du mois selon les horaires publiés de la « Nouvelle Lune » ? Et si cela ne convient pas, pourquoi ? Certains, par ignorance, penseront ou diront : aujourd'hui, bien que les calculs en astronomie et l'annonce de la Nouvelle Lune sont d'une extrême précision, les juristes islamiques restent incertains et insistent sur l'observation à l'œil nu du Hilal ! Cette réflexion a petit à petit fait son chemin au point de susciter d'une part l'omission des principes légaux islamiques et d'autre part la mise en place de la «Nouvelle Lune » comme critère pour établir le début du mois lunaire islamique… Cependant, comme le moment de la «Nouvelle Lune » ne correspond pas à la visibilité du Hilal, certains autres ont complètement remis en question l'exactitude des calculs des centres scientifiques d'astronomie moderne en disant que ces centres annoncent la nouvelle Lune à des moments absolument impossibles… A cette fausse problématique s'ajoutent les déclarations d'individus qui prétendent avoir vu le Hilal à des moments scientifiquement impossibles et ce dans des pays comme l'Arabie Saoudite et ceux qui suivent cet État. Toutefois en étant un peu plus attentif, il devient clair que ce qui est appelé couramment «Nouvelle Lune » correspond en fait au moment où la Lune entre en Conjonction avec le Soleil soit au milieu de la phase où la Lune est sous le rayonnement solaire et invisible. En Astronomie ancienne et selon l'École orientale d'astronomie ainsi que dans la loi islamique, le mois lunaire englobe complètement cette phase. Par ailleurs, selon la loi religieuse (de toutes les branches de l'Islam) cette phase lunaire n'est en aucun cas divisée en deux parties dont la première moitié se rapporterait au mois lunaire précédent et la deuxième moitié au mois lunaire suivant et ce contrairement à ce que conçoit actuellement l'astronomie moderne. Sachant que la « Nouvelle Lune » survient au moment de la Conjonction c'est-à-dire au milieu de la phase où la Lune est sous le rayonnement solaire et invisible, même si la phase de la Conjonction (la Nouvelle Lune) est dépassée, il faut un certain temps afin que la Lune, dans la suite de sa trajectoire, sorte totalement de cette phase. Or c'est en sortant complètement de cette phase, lorsque la Lune réfléchit à nouveau la lumière, qu'il peut être question du Hilal et du début du nouveau mois lunaire.

8- Selon les explications données jusqu'ici, il devient clair que l'usage de l'expression « naissance du Hilal » au moment de la Nouvelle Lune et de la Conjonction (se produisant au milieu de la phase où la Lune est sous le rayonnement solaire et invisible) est inappropriée et source de confusion car inconsciemment on pensera que le Hilal est né mais qu'il n'a seulement pas pu être observé ! Le milieu de cette phase et le moment de la Conjonction ne peuvent donc correspondre à la naissance du Hilal car temps que la Lune ne réfléchit pas à nouveau lumière et n'est pas sortie de la phase où la Lune est sous le rayonnement solaire, le Hilal n'est pas né.

9- Un autre terme confondant est l'expression «sortie du déclin» employée de manière erronée pour le moment de la Conjonction et le centre de la phase où la Lune est sous le rayonnement solaire. Selon les explications données précédemment, il est clair qu'entre le milieu de cette phase et la sortie complète de la Lune de cette phase de nombreuses heures passent… Or cette expression laisse à penser que la Lune est sortie de la phase où elle était sous le rayonnement solaire et que la Lune nouvelle est apparue alors que la Lune est encore sous le rayonnement solaire et ne peut réfléchir la lumière du Soleil.  

10- Autre terme imprécis, l'utilisation de l'expression « l'âge du Hilal » pour désigner le laps de temps écoulé depuis la Conjonction car cela laisse à croire que le Hilal est né alors que la Lune n'est pas encore sortie de la phase où la Lune est sous le rayonnement solaire : or temps que la Lune est dans cette phase, il ne peut être question du Hilal. Ainsi le laps de temps écoulé depuis la Conjonction ne correspond pas à l'âge du Hilal mais fait partie intégrante de la phase où la Lune est sous le rayonnement solaire ainsi que du mois lunaire précédent.

11- Autre erreur courante: le calcul de la Conjonction ou de la Nouvelle Lune en utilisant l'orbite terrestre. Pour déterminer la position de la Lune, il existe deux méthodes: la méthode utilisant un système de références dont l'origine est le centre de la Terre (coordonnées géocentriques) et celle utilisant un système de références dont l'origine est la surface de la Terre (coordonnées topocentriques). Or entre ces deux méthodes il y a une différence notoire. Le système utilisant les coordonnées topocentriques est conforme à la réalité des perceptions de l'observateur terrestre et de ce qu'il peut constater à des moments différents des phases lunaires. Étant donné que le début et la fin de la phase où la Lune est sous le rayonnement solaire sont basés sur des critères de visibilité et sur la perception, la méthode qui convient est celle utilisant les coordonnées topocentriques. La méthode de calcul utilisant comme référence le centre de la Terre, considère l'observateur terrestre comme observant le ciel à partir du centre de la Terre, ce qui est, il va sans dire, une situation impossible et virtuelle. De ce fait, les calculs astronomiques basés sur cette méthode prévoient donc la Conjonction ou la Nouvelle Lune à un moment qui est exactement le même pour tous les habitants de la Terre…. L'étude du début et la fin de la phase où la Lune est sous le rayonnement solaire est en général basée sur la perception sensorielle de l'observateur terrestre à la surface de la Terre. Ainsi les centres d'astronomie font le compte rendu de cet événement en fonction des coordonnées topocentriques, de même pour les coordonnés de la Lune et l'observation du Hilal. Cependant la Conjonction qui se produit pourtant au milieu de la phase où la Lune est sous le rayonnement solaire est étudiée selon la méthode de coordonnées géocentriques qui, de manière virtuelle, considère l'observateur terrestre comme étant au centre de la Terre. Or si le début et la fin de cette phase sont étudiés selon les coordonnées topocentriques, la Conjonction devrait l'être aussi… De même pour l'âge du Hilal.

 12- Une autre l'expression trompeuse; « le coucher du Hilal (au lieu de « le coucher de la Lune ») avant le Soleil » alors que la Lune est dans la phase où elle est encore sous le rayonnement solaire et qu'il ne peut être question du Hilal temps que la Lune n'est pas sortie de cette phase. Ainsi cette expression cause la méprise de certains Centres de Jurisprudence Islamique qui estiment que le Hilal est né cependant au lieu d'être né après le coucher du Soleil ils le considèrent né avant. Ils supposent alors, que le Hilal est apparu en après-midi et que le coucher du Hilal s'est produit avant le coucher du Soleil. En réalité il ne s'agit pas du coucher du Hilal, mais du coucher de la Lune céleste encore dans la phase où elle est sous le rayonnement solaire et invisible. Cependant si le Nouveau croissant est observé avant le coucher du Soleil, le Hilal est en général valable.

13- À propos de tout ce qui a été énoncé précédemment : il va s'en dire que ces remarques n'ont rien à voir avec des différences de fondements et de méthodes mais s'appliquent à tous les courants d'astronomie et de jurisprudences islamiques. Les auteurs de calendriers ou d'énoncés concernant le Hilal et le début du mois doivent donc prendre en considération ces remarques et être vigilants au fait que leurs propos et publications, du fait de l'emploi d'expressions trompeuses, ne soient pas source de confusions parmi les centres d'astronomie et de jurisprudence. De leur côté, les centres doivent être attentifs au sens des expressions employées afin d'éviter des conclusions basées sur une interprétation incorrecte de ces expressions.

 Comme on peut voir sur le croquis, la Lune est en taȟte šoãĕ (sous le rayonnement solaire).

Dans la situation n°1 la Lune est au centre de la phase où elle sous le rayonnement solaire, soit le moment de la Conjonction que l'on appelle aussi en astronomie moderne, la Nouvelle Lune. On peut constater que la Lune est dans une position où elle ne peut réfléchir la lumière du Soleil. Ainsi temps que la Lune n'est pas sortie de cette phase, la naissance du Hilal ne peut se produire.،

La situation n°2 correspond à la suite de la trajectoire de la Lune dans la phase où elle sous le rayonnement solaire, soit un certain temps après le Conjonction et la Nouvelle Lune. La Lune ne peut toujours pas réfléchir la lumière : il ne peut donc être question de naissance du Hilal.

Dans la situation n°3 la Lune commence à sortir de la phase où elle est sous le rayonnement solaire. Elle réfléchit alors à nouveau la lumière du Soleil. Cet instant marque la naissance du Hilal et son apparition.

A propos du lever du Hilal et de sa visibilité, de nombreuses données sont à considérées dont l'heure du coucher du Soleil et de la Lune puis l'angle, l'azimut et l'altitude de la Lune et du Soleil, la différence entre les deux azimuts, ensuite l'âge du Hilal, le temps de pause du Hilal au coucher, la longitude et la latitude de la zone d'observation du Hilal… Dans la suite de cet article vient une image sous forme de schéma explicatif en tant que rappel mais aussi éclaircissement de certaines données dont plus particulièrement : la différence d'angles sur le plan horizontal entre la position du Hilal au moment de son lever et celle du Soleil au moment de son coucher, soit : la différence d'azimuts entre ces deux positions. Et puis l'angle maximum du Hilal par rapport à l'horizon au moment de son lever soit l'altitude de la Lune à ce moment-là.

Le sujet de cette image est la visibilité du Hilal au moment du coucher du Soleil lors de la première nuit du mois lunaire. A moment du coucher du Soleil, le Soleil parvient à l'altitude zéro. Dans le dessin, le Soleil vient tout juste de se coucher derrière l'horizon (correspond au degré zéro) et les possibilités de visibilité du Hilal sont explorées selon l'altitude et l'azimut de la Lune. La variation de ces données détermine les différents états de visibilité du Hilal : impossible à observer, visible, observable avec des instruments optiques puissants, observable avec des instruments optiques communs, observable à l'œil nu. Les trajectoires hypothétiques du Hilal sont signalées avec des couleurs différentes. Si au moment du coucher du Soleil, la différence entre l'azimut et l'altitude du Hilal parvient au niveau ou plus bas que la ligne rouge, il est impossible de voir le Hilal. La ligne rouge correspond à une altitude de 5,5 degrés. Dans ce cas-là l'élongation est de moins de 7 degrés. Or quand l'élongation est de moins de 7 degrés - on appelle cette position «la limite de Danjon» - le Hilal est absolument invisible.  

Si au moment du coucher du Soleil, la différence maximale entre l'azimut et l'altitude du Hilal parvient au niveau de la ligne orange, il est extrêmement difficile de voir le Hilal. Si au moment du coucher du Soleil, la différence maximale entre l'azimut et l'altitude du Hilal parvient au niveau de la ligne verte, il est difficile de voir le Hilal. Si au moment du coucher du Soleil, la différence maximale entre l'azimut et l'altitude du Hilal parvient au niveau de la ligne jaune, il y a une possibilité de voir le Hilal.. Si au moment du coucher du Soleil, la différence maximale entre l'azimut et l'altitude du Hilal parvient au niveau de la ligne rose, il est fort probable de voir le Hilal. Si au moment du coucher du Soleil, la différence maximale entre l'azimut et l'altitude du Hilal parvient au niveau de la ligne bleue, le Hilal sera facilement observable.

La ligne de couleur grise reliée au centre du Hilal représente la trajectoire de la Lune jusqu'à ce qu'elle se couche. Du fait des mouvements complexes de la Lune et du fait de son orbite, cette trajectoire change selon les mois.

Ce schéma concernant la visibilité du Hilal est publié avant le commencement de chaque mois lunaire dans « La lettre mensuelle du Hilal » ainsi que dans mensuel « Hengaam-shenaasi ». Pour consulter ces parutions : :

http://Aelaa.Net ( Le site Hayaat-aĕlaa )

http://Aelaa.Net/Fa/1.aspx ( Le site de la Fondation )

http://Aelaa.Net/Fa/Nojum.aspx ( Le site du Cercle scientifique d'astronomie et d'astrologie - Encyclopédie des Connaissances divines )

Et pour consulter les parutions publiées antérieurement, se référer à l'adresse internet suivante :

http://aelaa.net/Fa/viewtopic.php?f=52&t=27&sid

 
La plupart des calendriers de la Fondation Hayaat-aĕlaa sont lunaires, cependant du fait que le grand public a besoin de faire le lien entre les différentes formes de la Lune et les jours du mois lunaire dans le calendrier solaire, il a été jugé bon de publier un calendrier solaire mentionnant pour chaque jour du calendrier solaire la forme exacte de la Lune. Ce calendrier se concentre sur les phases de la Lune et la description de sa forme pour chaque jour des mois lunaires tout en étant basé sur le décompte solaire des mois et des années. Ainsi ce calendrier a été nommé : le calendrier solaire d'observation lunaire = descriptif journalier des phases de la Lune au cours des mois lunaires de l'année solaire. La Fondation publie ce calendrier depuis 5 ans au moins.